L'oeuvre n'est achevée que quand le spectateur la regarde. "C'est le regardeur qui fait le tableau" disait Marchel Duchamp.
Ce que le peintre inscrit sur sa feuille blanche n'est que l'expression de son être intérieur. Le papier, l'eau et l'encre se métamorphosent en espaces imaginaires, autant ouverts sur l'immensité d'un désert, d'un océan, d'une montagne, que resserrés sur un objet, un végétal, un corps.
C'est l'encre qui décidera de déferler, le pinceau ne fera que la guider, dans un équilibre toujours précaire.
Le spectateur à son tour transformera l'oeuvre en un rêve qui lui devient propre, qui lui appartient.
Claudia Loudun Bengler vous invite sur ce chemin d'encre et d'eau.